Certainsniveaux sont difficiles, nous avons donc décidé de faire ce guide, qui peut vous aider avec CodyCross On les distribue quand on fait campagne réponses si vous ne pouvez pas le faire vous-même. En utilisant notre site Web, vous pourrez rapidement résoudre et compléter le jeu CodyCross qui a été créé par le développeur Fanatee Inc avec d’autres jeux. Sivous avez manqué la campagne, découvrez d’autres projets BD en ligne 👇 . Tous les projets en ligne. Voir les détails. DARK LADIES. DARK LADIES. Femmes en bas nylon, cuir, latex, dentelle, talons aiguilles et bottes par Xavier Duvet. 7 950 € 318 % . sur un objectif de 2 500 € 95. contributions. Lancé le 21 février 2019 Campagne terminée le 7 avril 2019. Campagne Oscars2014 : les pronostics de Vanity Fair Les stars des Oscars sur tapis rouge Les meilleurs moments des Oscars (et les pires, aussi) Les hostilités commencent le 28 août 2013 lors de la AFP publié le mardi 23 août 2022 à 13h41 Ils ont fait des kilomètres et traversé des frontières: la campagne de vaccination contre la variole du singe a OnLes Distribue Quand On Fait Campagne. On La Donne Au Chat Quand On N'a Pas La Réponse . CodyCross Sous L Ocean Groupe 34. Toutes les réponses à CodyCross Sous L Ocean. Définition Solution; Avant-Goût: APERCU: Danses À Trois Temps: VALSES: Adjectif De La Ville: URBAIN: Soldat Qui Tire De Très Loin: SNIPER: Légume Qui Fait Pleurer : OIGNON: OnLes Distribue Quand On Fait Campagne - CodyCross La solution à ce puzzle est constituéè de 6 lettres et commence par la lettre T CodyCross Solution pour ON LES DISTRIBUE QUAND ON FAIT CAMPAGNE de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle Onles distribue quand on fait campagne . Nous avons créé ce site dans le seul but de vous aider avec les réponses et les solutions du puzzle mondialement connu Word Lanes. Exercez votre cerveau et enrichissez votre vocabulaire tout en vous promenant dans les paysages magnifiques et apaisants de ce nouveau jeu fascinant. On les distribue quand on fait LesRusses se souviennent de l’élection présidentielle de 1996, Eltsine, tombé dans les sondages à 13% d’opinion favorables, a été réélu. D’âpres discussions animent toujours la OnLes Distribue Quand On Fait Campagne La solution à ce puzzle est constituéè de 10 lettres et commence par la lettre C Les solutions pour ON LES DISTRIBUE QUAND ON FAIT CAMPAGNE de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle Ondirait que vous avez besoin d'aide avec le jeu CodyCross Oui, ce jeu est difficile et parfois très difficile, c'est pourquoi nous sommes là pour vous aider. C'est pourquoi ce site web est fait pour – pour vous aider avec CodyCross On les distribue quand on fait campagne réponses, ainsi que des informations supplémentaires comme des astuces, astuces utiles, astuces, etc. En utilisant M5DtqK. Navigation des articles Je profite de l’occasion pour vous donner un aperçu de la situation actuelle de l’agriculture haïtienne dans le département de la Grand’Anse où je me trouve actuellement. Je ne reviens pas sur le passage de l’ouragan Matthew la nuit du 3 au 4 octobre dernier. Tout ou presque a été dévasté ici. Maisons et cultures. Au niveau des cultures les estimations oscillent entre 70 et 90% de perte en fonction des espèces. Les cultures de rente et maraîchères ont été détruites à 100%. Certaines espèces non cultivées pourraient avoir disparu à jamais. La nourriture ne manque pas encore vraiment même si elle est très pauvre en énergie, plus aucun fruit sur les marchés, plus d’igname ou si peu, seulement du riz blanc et de la farine de blé made in USA. Les paysans sont inactifs tout simplement parce qu’ils n’ont pas les semences pour travailler et mettre en place les nouvelles cultures qui apporteraient de la nourriture dans quelques mois 2 ou 3. Un des producteurs de semences avec qui je travaille me disait lundi avoir sauver ses graines de gombo et d’aubergine. Pour le reste, la pluie quasi incessante pendant les 45 jours qui ont suivi le passage de l’ouragan, a eu raison des stocks qui se sont retrouvés à l’air libre. Cela signifie qu’à l’avenir produire ne suffira pas, il faut prévoir des lieux résistants aux intempéries. Vous me direz il y a Svalbard… C’est ironique de ma part mais hier j’étais en formation avec des agronomes et des techniciens et je leur ai dit qu’ils devaient revoir sans plus tarder la question de la production de semences s’ils ne veulent pas qu’après chaque catastrophe, la population se retrouve à consommer la nourriture importée que les aides d’urgence veulent bien fournir. Ici, tout le monde annonce une famine dans les mois à venir par le simple fait qu’il n’y aura pas de production dû à un manque de semences. Les distributions FAO, PAM… touchent 25% des paysans, il y en a donc 75% qui ne pourront pas cultiver et par voie de conséquences, ne produiront pas et encore je ne compte pas ceux qui vont manger les semences faute de mieux. Si vous avez des solutions pour faire venir des semences ici, je suis preneur. Merci. Didier MEUNIER Sèm’la Vie Formation en agroécologie et production de semences Membre du réseau des agroécologistes sans frontière Les quatre routes Le Pleyssac 24310 Paussac et Saint Vivien Tél 00 33 05 53 03 22 08 Mob 00 33 06 80 52 68 85 Courriel Skype didiermeunier Activité POLLEN-SCOP 30 rue Zelzate 07200 Aubenas SIRET 439 076 563 000 89 CETA le vote de la plénière reporté en février La Conférence des Présidents a validé finalement mercredi le fait que les commissions Environnement, Emploi et Transports pourront soumettre leurs avis à la commission du Commerce International. De fait, le vote de la plénière sera reporté au mois de février 2017. Par ailleurs, il y a fort à parier que la Belgique saisisse la Cour de Justice de son côté. Sylvie Guillaume Vice-Présidente du Parlement européen Nous laissons donc la cyberaction en place pour que les retardataires puissent continuer à faire pression sur leurs euro-députés Plus d’infos et signature Relaxe générale après l’opération escargot anti-NDDL La Commission européenne critique l’Office européen des brevets Émilie Lapprand, chargée de la veille juridique au RSP, affirme ainsi que cet avis est intéressant, notamment parce qu’il va dans le sens des modifications législatives qui sont intervenues dans certains États membres de l’UE ces dernières années Allemagne, Pays-Bas et France. Il ne remet cependant pas en cause l’intérêt des industriels, ni le brevet. Tour de vis de la Commission Européenne sur le brevetage du vivant 40% des produits locaux et 20% de produits bio obligatoires dans les cantines et restaurants collectifs À 16 ans, cette jeune femme trouve une solution à la sécheresse grâce à des oranges Les Français souhaitent poursuivre la transition énergétique au-delà des divisions politiques La primaire s’impose parce que les citoyens s’en saisissent quand on leur propose de s’exprimer. Même à droite qui a la culture du chef dans son ADN. Pour nous qui avons été à l’avant-garde avec c’est la satisfaction d’avoir eu raison trop tôt. La politique c’est de la dynamique pas de l’arithmétiquepasser de la quatrième à la première place et de 10% à 45% en quelques jours ouvre des perspectives à bien des outsiders et des sueurs froides à tous ceux qui s’y croient déjà. La gauche ringardisée par la droite qui fait beaucoup mieux en terme de mobilisation populaire aurait tort d’envoyer un message négatif aux citoyens en refusant une candidature collective citoyenne L’écologie absente des radars Dans 8 jours c’en sera fini de la primaire de droite avez-vous entendu y parler d’écologie, de transition énergie etc…? Ensuite va démarrer le feuilleton de la primaire de la Belle Alliance Populaire qui risque de parler aussi peu d’écologie, de transition énergétique si on en juge par les décisions contraire de la majorité nucléaire, NDDL, Ecotaxe etc… sauf si Sauf si nous citoyens mobilisés contre des projets comme celui-ci nous décidons à transformer la primaire socialiste en référendum grandeur nature contre tous les grands projets inutiles imposés, le nucléaire, et pour une Transition écologique solidaire en utilisant la proposition de candidature collective citoyenne. Le PS la refuse et alors justement à nous de nous mobiliser pour aller à l’entrée de tous les bureaux de vote distribuer des bulletins pour cette candidature collective citoyenne après avoir fait campagne pour inciter les citoyens à se déplacer. Des Ego-systèmes aux Eco-systèmes une candidature collective citoyenne GEM2017 Si les mouvements citoyens engagés dans des luttes de terrain s’investissaient dans cette initiative de Candidature Collective Citoyenne ou au moins s’en saisissaient pour se compter cela permettrait 1 de participer à une primaire grandeur nature sans avoir à en supporter l’organisation c’est le PS qui fait le boulot 2 de se compter par rapport aux partis engagés dans la primaire de la Belle Alliance Populaire de manière à ce que cela débouche sur une répartition des circonscriptions et donc des députés issus de cette initiative 3 de mobiliser localement sur des Grands Projets Inutiles Imposés, sur la sortie du nucléaire et d’obtenir leur abandon et l’investissement dans des moyens pour une Transition Ecologique Solidaire parce que les réseaux auront su mobiliser suffisamment pour être majoritaires au niveau de leur département. Si le PS accepte cette candidature collective citoyenne cela nous permettra de participer au débat et d’être le porte-voix au propre comme au figuré de tous les réseaux qui accepteraient l’aventure. Mais ce comptage pourra s’effectuer que le PS accepte ou pas la candidature collective citoyenne les réseaux pouvant éditer et distribuer y compris à l’entrée des bureaux de vote, des bulletins de cette candidature collective. Cela permettrait de tester la crédibilité des citoyens sur leur capacité à mettre en mouvement différents réseaux, à leur offrir un débouché politique pour leurs actions de terrain sans qu’ils se sentent embrigagés et à faire passer les citoyens du clic à une participation effective à une primaire grandeur nature. Et le refus du PS de prendre en compte les votes pour cette candidature collective citoyenne sera une motivation supplémentaire pour justifier auprès des élus le fait qu’ils nous accordent leur parrainage à d’autres initiatives. Refuser d’examiner sérieusement cette proposition c’est accepter que ce soit le FN qui soit au cœur de la campagne présidentielle et que l’écologie disparaisse des écrans radars. Accepter cette proposition c’est affirmer que ce qui nous paraît important ce sont les législatives et pas la présidentielle. Aceepter cette proposition laisse ensuite tout loisir à ceux qui tiennent à défendre telle ou telle candidature présidentielle de le faire si les résultats de la primaire ne leur convient pas. L’avenir appartient à ceux qui se mobilisent. Alain Uguen Humains Unis pour une Législature Ouverte sur la Transition La droite et la gauche de gouvernement s’accrochent à un projet né au dernier millénaire et contraire à la fois aux orientations européennes en matière d’environnement et aux décisions mondiales issues de la COP21. Nous proposons à tous ceux qui se battent contre ce projet dépassé d’en faire un enjeu de la Primaire de la Belle Alliance Populaire au travers d’une candidature collective citoyenne qui permet 1 de participer à une primaire grandeur nature sans avoir à en supporter l’organisation 2 de se compter par rapport aux partis engagés dans la primaire de la Belle Alliance Populaire de manière à ce que cela débouche sur une répartition des circonscriptions et donc des députés issus de cette initiative 3 de mobiliser localement sur des Grands Projets Inutiles Imposés comme l’aéroport de ND des Landes, sur la sortie du nucléaire et d’obtenir leur abandon et l’investissement dans des moyens pour une Transition Ecologique Solidaire parce que les réseaux auront su mobiliser suffisamment pour être majoritaires au niveau de leur département comme cela devrait être le cas sur la Loire Atlantique au vu du résultat serré de la consultation de juin dernier. Ce comptage pourra s’effectuer que le PS accepte ou pas la candidature collective citoyenne les réseaux pouvant éditer et distribuer y compris à l’entrée des bureaux de vote des bulletins de cette candidature collective. Cela permettrait de tester la crédibilité des mouvements citoyens sur leur capacité à mettre en mouvement différents réseaux, à leur offrir un débouché politique pour leurs actions de terrain sans qu’ils se sentent embrigadés et à faire passer les citoyens du clic à une participation effective à une primaire grandeur nature. Et le refus du PS de prendre en compte les votes pour cette candidature collective citoyenne sera une motivation supplémentaire pour justifier auprès des élus le fait qu’ils accordent leur parrainage à d’autres offres politiques. Alain Uguen pour le Collectif HULOT2016 Humains Unis pour une Législature Ouverte sur la Transition en 2016 06 82 41 39 19 GEM2017 pour une Gauche ou des Gauches et des Ecologistes Majoritaires en 2017 Par Gaël FORMENTIN • • 08/11/2016 à 14h45 la Pratiquement une année après la disparition de Jean-Marie Pelt, ses héritiers, amis fidèles et anonymes, ont écrit jeudi dernier dans un Arsenal comble une nouvelle page de l’histoire de l’Institut Européen d’Ecologie. Marie-Anne Isler-Béguin notre photo, la nouvelle présidente de ce lieu emblématique des Récollets, revient sur cette soirée émouvante, pleine de promesses et d’envies. Cette soirée a-t-elle tenu ses promesses ? Marie-Anne Isler-Béguin, présidente de l’Institut Européen d’Ecologie Plus de 1 100 personnes se sont inscrites spontanément à la soirée via Facebook ou Event Bright, monsieur tout le monde, militants, élus. Pas juste des nostalgiques de cette ruche qu’était l’Institut dans les années 70. Ca n’est pas rien. Il y avait une attente, une demande exprimée ce soir-là. Le message envoyé aux élus est clair l’Institut, c’est notre histoire, nous ne voulons pas qu’il disparaisse. C’est un signal politique fort. Il est passé. Nous voulions montrer de la nouveauté, une envie d’agir, d’où le choix d’une compagnie de théâtre pour donner le tempo. Il s’agissait d’encourager les choses de manière positive, à la manière de Jean-Marie Pelt, éviter le catastrophisme, sans oublier que le départ de cette nouvelle aventure est d’abord dû au sien. Maintenant, nous devons continuer, sans tomber dans le pathos. Nous avons voulu recréer le décor de l’IEE, en exhumant son salon collector. Un clin d’œil. C’était drôle et émouvant de revoir certains s’y asseoir, quarante-cinq ans plus tard. De l’humanité irriguait la salle. Entre les souvenirs d’Yves Paccalet, Alain Bougrain-Dubourg, les vieux routards et Patricia Ricard ou Philippe Irigaray qui tiennent désormais à mettre sur la table des sujets de santé environnementale, il y a eu une vraie passation de témoin. En quoi va consister le premier think thank, lancé dans la foulée ? M-A I-B il faut maintenant que l’on débriefe, nous aussi. Nous ne devons pas nous tromper de sujet. S’éparpiller peut vite favoriser l’immobilisme. Des bons choix permettront d’obtenir des résultats. Aujourd’hui, nous sommes trop peu nombreux pour répondre à toutes les demandes. Cela n’a pas été dit au micro mais tout le monde a pu recevoir un bulletin d’adhésion pour l’association. Dès le lendemain, les inscriptions ont afflué. Nous ouvrons, pas juste les portes et les fenêtres. Un vrai renouveau se met en marche, les gens sont motivés. Nous devons tracer notre route, nous donner un cap sans griller les étapes. Des partenariats sont noués avec des associations, des collectifs présents à l’Arsenal pour la plupart. L’Institut sera-t-il un simple relais ou un prescripteur ? M-A I-B les deux. Aujourd’hui, les citoyens ne veulent plus être encartés, acoquinés. Ils refusent d’entrer dans un circuit qui puisse être récupéré. Les Colibris, la CPN Coquelicots, les Incroyables Comestibles, les Femmes semencières des initiatives émergent çà et là, cohabitent, parfois sans se rencontrer. En s’intéressant aux associations, l’Institut peut servir de lien, d’intermédiaire. Nous allons aussi proposer des locaux au GRAINE Groupe Régional d’Animation et d’Initiation à la Nature et à l’Environnement, l’un des principaux réseaux d’éducation à l’environnement. Un dossier de candidature pour accueillir à l’IEE les assises nationales du réseau fin 2018 vient par ailleurs d’être déposé à Paris. Dans un second temps, l’Institut souhaite aussi proposer des formations originales portées par des étudiants plutôt que par des savants. Un partenariat doit être signé en ce sens avec l’Université de Lorraine, un autre le sera pour favoriser un travail d’archive titanesque. Nous imaginons aussi pouvoir dispenser des formations à l’environnement destinées aux entreprises et plus largement, pourquoi pas diffuser des MOOC en ligne axés sur l’écologie. Humains Unis pour une Législature Ouverte sur la Transition en 2016 Nous citoyens français de sensibilité écologiste et pragmatiques refusons un second tour Droite – Extrême Droite qu’entrainerait une multiplicité de candidatures au premier tour de la présidentielle et voulons participer à la Primaire de la Belle Alliance Populaire pour faire émerger des candidats uniques mais représentatifs de la diversité d’une Gauche et des Ecologistes Majoritaires en 2017 à la présidentielle et aux législatives. voulons utiliser cette primaire comme un Référendum grandeur nature sur des grands projets inutiles imposés comme l’aéroport NDDL, proposons une candidature collective citoyenne pour permettre à tous les citoyens de s’exprimer sans avoir à tomber dans le culte de la personnalité à tous les réseaux mobilisés pour une transition écologique solidaire de se compter à l’échelle de leur engagement local, régional ou national une représentation législative conforme au poids que ces réseaux obtiendront dans cette primaire par exemple forts de l’expérience de la consultation départementale sur NDDL en juin dernier, nous pensons que nous pourrions être majoritaires sur le département de Loire Atlantique et donc revendiquer la majorité des candidatures législatives sur ce département. charge à chacun des réseaux qui s’impliqueraient dans un soutien à cette candidature collective citoyenne de gérer sa campagne électorale et négocier ensuite localement les candidatures législatives avec les partis soutenant cette primaire. Cette candidature collective citoyenne se veut un outil au service des réseaux engagés dans une Transition Ecologiste Solidaire avec 1 une volonté montrer qu’une écologie positive prônant l’autonomie contractuelle affirmer l’autonomie de l’écologie et la volonté de construire une majorité peut 1a faire mieux que l’écologie partidaire soit plus que les 15000 votants d’EELV 1b être une candidature charnière entre les deux candidats du second tour de la primaire et donc imposer la prise en compte d’enjeux écologistes forts 2 une ouverture à tous les réseaux mobilisés sur des enjeux écologiques nucléaire, transition énergétiques, NDDL, Grands projets inutiles, agriculture bio … cette candidature collective citoyenne est un outil pour tous ces réseaux pour se compter face au PS et à ses alliés 3 une méthode la répartition proportionnelle des candidatures aux législatives sur la base du rapport de forces du premier tour de la primaire. – > Au plan national 10% des voix = 10% des circonscriptions actuellement détenues par un député élu de la majorité de 2012 avec une répartition par strate de 100 en fonction du résultat de 2012 + 10% des autres circonscriptions – > Au plan départemental ou régional 50% sur un département = 50% des candidatures je pense à la Loire Atlantique où avec le projet NDDL à condition de motiver les réseaux mobilisés pour faire campagne je pense qu’il est possible qu’une candidature s’affichant clairement comme l’expression du refus de ce projet et non comme une candidature politicienne classique soit majoritaire au sortir du premier tour de la primaire. 4 une ambition donner un prolongement économique à cette candidature en faisant campagne pour les transcteurs le réseau économique et social des acteurs d’une transition écologiste solidaire. TRANSACTEURS les acteurs de la transition Ecologique Solidaire Des Ego-systèmes aux Eco-systèmes une candidature collective citoyenne pour une Gauche et des Ecologistes Majoritaires en 2017 GEM2017 Bilan de la Candidature Collective Citoyenne GEM2012 Notre candidature collective avait été refusée parce que nous n’avions pas d’accord avec le PS pas parce qu’elle était collective. Les dernières semaines ont été fertiles en découvertes sur l’état réel du parc nucléaire français. On savait déjà que la cuve du réacteur EPR de Flamanville présentait des défauts susceptibles d’en interdire l’emploi des concentrations trop élevées de carbone dans le couvercle et le fond de cuve qui, fragilisant l’acier, risquaient de conduire à la rupture de la cuve en cas de choc thermique. Cette question évidemment cruciale pour l’avenir de l’EPR de Flamanville est en cours d’instruction par l’Autorité de sûreté nucléaire ASN qui rendra son diagnostic et ses prescriptions en mars prochain. 18 réacteurs défectueux Mais ces dernières semaines, on a également appris que ce défaut de fabrication touchait aussi 18 des réacteurs actuellement en service, au niveau de la cuve ou des générateurs de vapeur. L’ASN a donc demandé l’arrêt provisoire de ces réacteurs afin de faire un diagnostic de la gravité de la situation et signifié l’interdiction du redémarrage du générateur de vapeur d’un des réacteurs de Fessenheim. En cause, la forge du Creusot, propriété d’Areva, mais aussi une entreprise japonaise qui pourrait ne pas avoir envoyé en France ses meilleurs produits. Une situation catastrophique C’est évidemment une catastrophe sur plusieurs plans. D’abord, près d’un tiers du parc nucléaire se retrouve à l’arrêt à l’approche de l’hiver, soit plus de 20 % de la capacité totale de production française. C’est un véritable casse-tête pour EDF. Il n’est pas la peine d’aller chercher plus loin la décision du gouvernement de renoncer à son engagement solennel d’établir un prix plancher du CO2 applicable aux centrales à charbon. Ce serait évidemment pénalisant pour l’entreprise nationale déjà bien fragilisée sur le plan financier qui a en toute hâte remis en route les centrales à charbon qu’elle possède encore. Ensuite, cette découverte de défauts sur des matériels aussi importants que les cuves, les générateurs de vapeur ou les pressuriseurs est d’autant plus grave que ces défauts sont formellement exclus des hypothèses des différents scénarios accidentels. Ces matériels sont en effet censés obéir à un principe d’exclusion de rupture ». La découverte de ces défauts de fabrication remet donc en cause l’architecture et la philosophie même des calculs qui conduisent à l’affichage de probabilités d’accidents graves ou majeurs. Que veulent dire en effet ces calculs si l’on découvre des défauts graves et irréparables sur les matériels les plus critiques et censés être parfaits ? Areva pourrait avoir tranquillement falsifié les certificats de conformité requis Mais il y a encore plus grave. L’ASN, inquiète de cette avalanche de découvertes a diligenté une enquête à Areva pour vérifier la conformité de centaines de pièces avec les spécifications demandées. Et là, nouvelle surprise, la découverte de plusieurs centaines de dossiers barrés » dans lesquels Areva pourrait avoir tranquillement falsifié les certificats de conformité requis. Une pratique semble-t-il courante dont on a bien du mal à imaginer qu’elle provienne d’une initiative isolée. L’inimaginable s’est produit Anomalies et falsifications sur des matériels supposés parfaits tout y est. Comme le disait en 2011 Jacques Repussard, alors directeur général de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire IRSN, Il faut imaginer l’inimaginable ». Avec la moitié du parc nucléaire français en situation de sûreté nucléaire dégradée, nous y sommes et c’est très grave. Avant ces découvertes », le président de l’autorité de sûreté nucléaire déclarait Un accident nucléaire majeur ne peut être exclu nulle part ». Dans la situation actuelle, il est de moins en moins exclu en France. Le parallèle avec le Dieselgate saute aux yeux Le parallèle avec le dieselgate allemand saute aux yeux. Des normes techniques non respectées sur des matériels critiques pour la sûreté, des certificats falsifiés en masse pour obtenir le feu vert des autorités, tout y est, mais avec en plus un élément déterminant ce n’est pas comme en Allemagne sous la direction d’un patron dictatorial de multinationale que ce nucléogate » se produit, c’est bien dans des entreprises quasi-nationalisées et sous l’égide de l’élite des grands corps techniques français qui se targuent de leur dévouement au pays et de leur honnêteté. Et ceci, semble-t-il, dans la plus totale impunité des dirigeants responsables. De quoi faire réfléchir nos concitoyens sur les limites de notre démocratie… BENJAMIN DESSUS ET BERNARD LAPONCHE Bonjour à toutes et à tous, je vous transfère le mél que j’ai envoyé à environ 300 communes d’Ariège seule une petite dizaine ne l’a pas reçu. En effet, le Président du Syndicat Mixte Départemental de l’Eau et de l’Assainissement SMDEA avait envoyé un courrier à tous les maires ariégeois pour leur dire que les compteurs “à télé-relève” sont sans danger voir courrier joint. À bientôt. Ramón Bordallo Maire 09 350 LOUBAUT Monsieur le Président du Syndicat Mixte Départemental de l’Eau et de l’Assainissement SMDEA, Monsieur Bonrepaux, Cher Augustin, Mesdames et Messieurs les Délégués, Madame, Monsieur le maire, Mairie Loubaut j’ai bien reçu ta propagande concernant les compteurs communicants que le SMDEA fait installer sans l’avis des personnes concernées. Le SMDEA considère que ces compteurs sont sans danger ils sont en effet conformes aux antiques recommandations européennes datant de 1 999, autant dire du siècle dernier, comme tu le notes dans ton courrier aux maires daté du 16 septembre 2016. Je me permets donc ce petit message pour te communiquer plusieurs éléments qui ont -semble-t-il- échappé à la perspicacité des services du SMDEA. 1 à l’époque où EDF était un service public, les ingénieurs ont écrit “les rayonnements électromagnétiques qui saturent l’espace ambiant, et dont la densité a augmenté en quelques dizaines d’années dans des proportions considérables, peuvent avoir une influence très néfaste sur le comportement et la santé des êtres vivants, et des humains en particulier c’est le phénomène de la pollution électromagnétique, qui nécessite des études d’environnement”. Source Edf, Service études de réseaux. Ph Lefevre Essai prospectif sur les applications de l’électricité au domaine de la médecine et sur les études d’environnement électromagnétique. Il semble cependant aujourd’hui que EDF et Enedis s’intéressent plus aux revenus de leurs actionnaires qu’aux êtres vivants. 2 Le Conseil de l’Europe, dans sa Résolution 1815 du 27 mai 2011 traite du danger potentiel des champs électromagnétiques et leurs effets. Le Conseil recommande ” s’agissant de l’utilisation individuelle du téléphone portable, du téléphone sans fil DECT, du WiFi, du WLAN et WIMAX pour les ordinateurs et autres applications sans fil, par exemple les interphones pour la surveillance des bébés de fixer des seuil de prévention pour les niveaux d’exposition à long terme aux micro-ondes en intérieur, conformément au principe de précaution, ne dépassant par 0,6 volt par mètre et de le ramener à moyen terme à 0,2 volt par mètre; “. Source L’étude de l’APAVE, que tu cites, montre que les compteurs installés pour l’eau sont au dessus des recommandations préconisées par le Conseil de l’Europe en 2011 ! On peut se demander si la France se renseigne correctement quant aux effets sur la population des “progrès” voulus par les multinationales et imposées par une poignée de parlementaires insouciants… 3 Ces compteurs, -qui émettent si peu d’après les services du SMDEA- ont besoin pour fonctionner de concentrateurs il va donc falloir installer des centaines de milliers de pylônes pour “transférer” les informations des compteurs vers le gestionnaire du réseaux c’est donc une pollution supplémentaire qui vient s’ajouter à la pollution générale, sans que les citoyens en aient été informés. Il ressort de ces remarques que les compteurs à télé-relève utilisés par le SMDEA ne sont pas conformes aux recommandations du Conseil de l’Europe et encore moins aux notions simples de démocratie. La moindre des politesses serait de demander aux personnes concernées s’ils acceptent ou pas ce matériel qui va polluer leur environnement. Avec parfois des conséquences sanitaires très graves. Les élus avons été choisis pour tenir compte de tous, y compris les handicapés électro-sensible. N’en déplaise aux actionnaires des multinationales qui ne tiennent aucun compte des risques pour la population. En te remerciant pour l’attention que tu ne manqueras pas de porter à ma demande, je te prie d’agréer, cher Augustin, mes respectueuses salutations. Ramón Bordallo Délégué au SMDEA pour la commune de LOUBAUT. Navigation des articles l'essentiel Iryna Tuz vit à Toulouse depuis 9 ans. Elle vient de passer 3 semaines dans son pays d’origine pour prolonger le travail humanitaire qu’elle mène avec l’association Ukraine libre, dans la Ville rose. Elle nous a livré sa vision de la situation, alors que l’Ukraine célébrera demain le 31e anniversaire de son retour à l’indépendance. Vous rentrez d’Ukraine où vous avez passé 3 semaines de vacances alors que tant d’Ukrainiens continuent à fuir la guerre. Vous avez hésité à faire ce retour aux sources ? C’est très différent de suivre la guerre dans les médias et d’être sur place. J’ai hésité à y aller bien sûr. Depuis le 24 février, mes enfants et mon mari ne me voient pas beaucoup tellement je suis prise par l’association Ukraine libre. On en a parlé. Je les remercie de m’avoir laissée partir. J’avais besoin de voir ma famille, de vivre la guerre avec mon peuple et d’aider côté humanitaire. Qu’avez-vous fait pendant ces 3 semaines ? Je suis allée voir mes proches à Kyïv et Ternopil, les tombes de mes grands-parents… Mais j’ai aussi aidé l’association des Hospitaliers, devenue un bataillon de paramédicaux, à emménager dans un nouveau local, en banlieue de Kyïv. J’ai pris des contacts avec un hôpital pour enfants qui a besoin de lieux d’accueil en France pour sept familles où il y a des besoins de prothèses de pied évolutives spécifiques pour enfants. J’ai distribué de l’aide humanitaire polonaise dans le nord du pays… Iryna Tuz, la présidente de l'association Ukraine libre vit à Toulouse depuis 2013. Elle a profité des vacances pour passer 3 semaines en Ukraine. Comment avez-vous trouvé le moral des Ukrainiens ? Comment envisagent-ils la suite ? Les gens sont passés subitement du Covid à la guerre. Pendant trois ans, ils n’ont pas vu leurs proches. Ils s’interdisent presque la joie. En même temps, la vie a repris dans la capitale. C’est très contradictoire comme sentiment. Souvent, les conversations tournent autour des explosions. Envisager un mariage les fait culpabiliser. Et en même temps, ceux qui se battent sur le front disent On se bat pour vous, pour que vous ayez une vie normale. » NDLR Iryna éclate en sanglots et se reprend. Les gens sont confiants malgré tout. Ils croient en la victoire, même s’ils savent que ce n’est pas pour tout de suite. La menace nucléaire, ce qui se passe autour de la centrale de Zaporijjia ne leur fait pas peur ? La hausse des prix préoccupe plus la population que la centrale. Mais c’est un problème effectivement. Il faut démilitariser et des observateurs neutres sur place pour surveiller ce qui se passe. C’est un 2e Tchernobyl si ça explose. L’enjeu est surtout politique pour les Russes qui veulent faire passer l’électricité en Russie comme le blé qu’ils ont volé en Ukraine. Est-ce que, comme le président Zelensky, les Ukrainiens craignent une attaque d’ampleur autour du 31e anniversaire de l’indépendance, le 24 août. Pour la plupart des Ukrainiens, le 24 août, ça fera surtout 6 mois jour pour jour que la guerre a commencé. Et comme elle ne tourne pas comme Poutine l’aurait voulu, ils craignent une réponse forte de Moscou. La date de l’indépendance est un sujet controversé, car le premier Etat ukrainien a été proclamé en 1917. C’est tout le paradoxe de l’histoire, alors que le narratif russe pour justifier la guerre, c’est de dire que l’Ukraine n’existe pas, les Ukrainiens sont des nazis ». Mais Svoboda, le parti d’extrême droite ukrainienne, est monté à 10 % au maximum, pour redescendre à 2 % lors des dernières élections en 2019. Regardez les scores de l’extrême droite en France ! La fille d’un leader d’extrême droite russe a été tuée dans un attentat près de Moscou samedi. Les Russes accusent l’Ukraine. Qu’est-ce que ça vous inspire ? Je ne sais pas qui a perpétré cet attentat. En Ukraine, il se dit que c’est une manœuvre des Russes pour faire passer les Ukrainiens pour des terroristes. Ce que je peux vous dire, c’est que ce sont les méthodes du KGB, du FSB maintenant, de faire douter de tout, y compris des auteurs des bombardements sur les écoles, de démoraliser l’armée ukrainienne en publiant des vidéos montrant la castration de soldats, de faire peur. Les menaces sur Zaporijjia, c’est pour faire peur à l’opinion occidentale. Pour dire, plus vite on finit la guerre, plus vite vous retrouverez la sécurité et plus vite l’économie repartira. Mais l’armée ukrainienne ne défend pas que les Ukrainiens ; elle défend l’Europe, il ne faut pas l’oublier. Macron a raison de parler du prix de la liberté. Il faut accepter de baisser notre confort de vie maintenant pour avoir une vie meilleure plus tard. Car derrière la jeune femme tuée samedi et son père, Alexandre Dugin, il y a le concept d’Eurasie, qui placerait l’Europe dans un grand bloc sous domination russe. Oui, il y a un prix à payer pour arrêter cette armée qui est une armée de terroristes. On pourra parler de la grande culture russe, peut-être un jour. Quand ils seront partis de Syrie, de Géorgie, de la Transnistrie, on verra. Et du Dombass, comme des républiques autoproclamées du Donetsk et de Lougansk ? Je ne parle qu’Ukrainien depuis l’an 2000. À Kyïv, de plus en plus de gens parlent l’ukrainien. Alors qu’à Lviv, considérée comme nationaliste, on entend beaucoup plus le russe qu’avant car il y a beaucoup de gens déplacés de l’Est de l’Ukraine. C’est énorme, cette guerre a eu l’effet inverse de ce que recherchait Poutine. On a le sentiment d’être un seul peuple, Ukrainophones et Russophones unis par l’agression des Russes après 300 ans de Russification rendue plus difficile encore par Staline suite à la grande famine qu’il avait organisée en 1932-1933 pour finir d’effacer notre identité. La guerre a réveillé le sentiment national ukrainien en montrant le vrai visage de la Russie. Elle nous a appris qu’on pouvait être politiquement unis et culturellement différents, comme les Ukrainiens et les Tatares de Crimée. L’Ukraine est riche de sa diversité. Pensez-vous que ça facilitera la paix entre Russes et Ukrainiens le moment venu ? Ce moment n’est pas venu. Boutcha a été un choc. Les gens sont passés à un autre stade, proche de la haine. Les Ukrainiens ne sont pas prêts à pardonner. Tant qu’il y aura des civils qui meurent, on ne peut pas parler de réconciliation. Poutine voulait rayer l’Ukraine de la carte. Il faut qu’il raye maintenant tout le peuple ukrainien. Sinon, il n’y arrivera pas. Il n’y a plus de retour possible, pour lui comme pour nous. Les Russes, soit on les repousse, soit ils gagnent. Mais on ne peut pas rester au milieu. La question qui va se poser si on les repousse hors de nos frontières c’est, est-ce qu’ils ne vont pas nous bombarder du dehors. Et nous sommes devenus méfiants vis-à-vis des organisations internationales comme l’ONU ou Amnesty International. C’est précisément ce que cherche à éviter M. Uribe, tout à son obsession d’une victoire militaire sur son axe du mal ». Lui s’obstine à vouloir libérer les captifs à travers des opérations militaires. Avec les conséquences désastreuses que cela peut impliquer. Car, dans ce cas, poussant parfois leur logique jusqu’à l’insupportable, certains fronts des FARC accomplissent ce qu’ils ont toujours annoncé ne pas permettre la libération d’un quelconque séquestré. En témoignent le sort du gouverneur du département d’Antioquia, Guillermo Gaviria, celui de l’ancien ministre de la défense, Gilberto Echeverri, et de huit militaires, lorsque, le 5 mai 2003, un commando héliporté s’approcha de l’endroit où ils étaient détenus, dans les environs de Frontino Antioquia. Ils le payèrent de leur vie, exécutés par des guérilleros, d’après le témoignage d’un survivant. Comme, dans les mêmes circonstances, l’ex-ministre de la culture Consuelo Araujo cet égard, la diffusion de la seconde vidéocassette enregistrée, durant sa captivité, par Mme Betancourt a donné lieu à un traitement médiatique ambigu 9. Les extraits diffusés ou publiés ont généralement rapporté que l’ex-sénatrice demandait au gouvernement de négocier la libération des soldats, tout en précisant que la liberté des otages civils n’était, elle, pas négociable ». Et, surtout, qu’elle donnait, la concernant, son feu vert à une opération de sauvetage par les militaires. En réalité, sa déclaration intégrale dit ceci Sauvetage, oui, définitivement oui, par principe. Mais pas n’importe quel sauvetage. Les sauvetages se terminent par un succès ou ne doivent pas avoir lieu. La Colombie ne peut tomber dans l’expédient où, simplement, un sauvetage est une opportunité politique dans laquelle on met en jeu la vie de nombreux citoyens, mais dont l’Etat sort toujours gagnant. Gagnant si les séquestrés sont libérés vivants, parce qu’ils constituent un trophée, et gagnant également si l’on ramène des cadavres, parce qu’on peut accuser l’ennemi. »Prisonnières de l’angoisse et de l’incertitude, les familles de captifs rejettent avec force ce type de tentative. Que les forces armées me pardonnent, jette Mme Salchali, mais elles sont incapables de mener à bien une opération de libération. » Quant au père d’un policier, il lâche, les nerfs à vif à l’idée de cette éventualité On a lutté pendant des années pour leur liberté, on n’a pas envie de les voir revenir enveloppés dans un drapeau. »D’autant que, objecte Mme Ana Caterina Heyck, avocate et spécialiste du DIH, pour la libération des civils et des militaires séquestrés par les FARC, on peut s’appuyer sur l’article 3 commun aux quatre conventions de Genève, qui régule les conflits armés internes, et qui établit dans sa partie finale ce qu’on connaît sous les termes “accords spéciaux” ». Par ailleurs, ajoute-t-elle, en établissant que la politique de paix est une politique d’Etat » permanente et participative, la loi colombienne 434 de février 1998 permet également l’application effective du DIH Elle détermine l’utilisation prioritaire du recours au dialogue et à la négociation. »Dans la même logique et avec les mêmes arguments, M. Michael Frühling, directeur du bureau du Haut-commissariat de l’ONU, a déclaré le 26 août 2005 que le président Uribe devrait faire de la libération des séquestrés » de la guérilla une priorité. Mais l’ONU, à Bogotá, n’est pas forcément en odeur de février 2005, M. Uribe a demandé et obtenu le rappel de M. James Lemoyne, conseiller spécial du secrétariat général de l’ONU pour la Colombie. Par le passé, ce dernier avait dépensé beaucoup d’énergie pour rapprocher les parties lors des moments difficiles survenus au cours des négociations de paix entre les FARC et le gouvernement Pastrana. Arrivée au pouvoir, l’administration guerrière de M. Uribe ne le lui a jamais pardonné. Le 3 août 2004, devant le Sénat colombien, le haut-commissaire de paix Luis Carlos Restrepo n’a pu s’empêcher de lâcher, évoquant cette période Les commissaires allaient boire des whiskys avec les guérilleros, et les ambassadeurs s’enthousiasmaient jusqu’au délire pour se faire photographier en compagnie d’un homme en tenue camouflée et avec un fusil. »Qui plus est, le franc-parler de M. Lemoyne exaspérait. Ne considérait-il pas les FARC comme une organisation à caractère politique » ? Diplomate au verbe abrupt, il n’hésita pas à mettre publiquement en cause le gouvernement S’il ne veut pas s’asseoir avec les FARC, eh bien, qu’il le dise... Il y a trop de voix officielles disant oui, disant non, disant peut-être, impossible, possible. Cela ne donne pas confiance aux FARC 10. » Devant les entraves mises à son travail par le pouvoir, la mission de bons offices des Nations unies, invitée par les FARC, s’est retirée en avril impliquée dans la recherche d’une solution, l’Eglise n’a pas été mieux lotie. Le 31 janvier 2003, membre d’une commission de facilitation qu’intègrent également le père Dario Echeverri et l’ancien ministre du travail Angelino Garzón, Mgr Luis Augusto Castro, président de la Conférence épiscopale, se prépare à rencontrer le secrétariat des FARC. En termes mesurés, fonction oblige, il ne fait montre d’aucune indulgence à l’égard de celles-ci. Elles font preuve d’une insensibilité terrible, nous confie-t-il récemment. Elles ne peuvent pas dire que le sort de leurs prisonniers est le même que celui de leurs guérilleros. Ceux-ci sont passés en jugement, ont droit à des visites. Les séquestrés n’en ont pas. Il peut se passer trois années sans qu’arrive un signe de leur survie. » En homme de paix, il n’en privilégie pas moins le chemin de la négociation. D’autant que, raconte-t-il, il y a quelques années, j’ai pu, avec les FARC, travailler, dialoguer, et réaliser la libération de quatre-vingts soldats. On se connaissait déjà, il était facile de parler... ».Au moment précis où il entreprend de rejoindre le secrétariat, le président Uribe lance une gigantesque opération militaire, le plan Patriote. Décidé à braver le danger et à mener sa mission à bien, coûte que coûte, l’évêque en sera finalement dissuadé par les FARC Ne venez pas, ici il n’y a rien d’autre que du sang ! » Le plan patriote, regrette Mgr Castro, a créé un mur entre eux et nous. Cela nous a empêchés de poursuivre ce type de rencontre. De sorte que nos contacts ne se font plus que par correspondance ou à travers des courriers électroniques. »Le 2 janvier 2004 – opération des services secrets colombiens et américains –, le commandant guérillero Simon Trinidad, désigné pour négocier la libération des otages, sera arrêté en Equateur. Il était à Quito pour y établir un contact avec James Lemoyne, car nous souhaitions nous réunir avec lui, explique le commandant Reyes. Comme il était difficile de le faire en Colombie, car il aurait fallu que Lemoyne demande l’autorisation d’Uribe, et qu’on ne veut devoir aucune faveur à ce dernier, il nous fallait chercher un autre lieu de conversation. » Remis aux autorités colombiennes, M. Trinidad fut extradé le 31 décembre 2004 vers les Etats-Unis, sur la base d’un dossier américain constitué à la hâte, treize heures après la fin du délai donné par le gouvernement pour que les FARC libèrent soixante-cinq prisonniers 11.Le 13 décembre 2004, à Caracas, ce fut au tour de M. Rodrigo Granda d’être enlevé par les services secrets colombiens. Connu comme le ministre des affaires étrangères des FARC, M. Granda était mandaté pour dialoguer avec Paris, sur une issue possible à l’ affaire Betancourt », à travers l’ambassade de France au de l’élection présidentielle de mai prochain, à laquelle se représente M. Uribe, semble modifier quelque peu la donne. Et pour cause comme les anciens présidents Alfonso López, Ernesto Samper, Julio César Turbay, et l’ex-procureur général Jaime Bernal, la majorité des Colombiens se disent favorables à l’échange humanitaire. A la mi-août 2004, le pouvoir propose de libérer unilatéralement cinquante guérilleros, qui partiraient à l’étranger ou s’intégreraient à un programme de réinsertion, en échange des otages politiques. Mais, si les FARC acceptent de négocier avec M. Restrepo, elles exigent que les conversations aient lieu en face à face et non par... Internet, comme l’a suggéré le gouvernement. Plus tard, elles refusent qu’un tel dialogue se déroule au siège de la nonciature apostolique ou dans une ambassade. Et pourquoi pas dans une petite école ou une petite église », ironise M. Reyes...Les rebelles insistent pour qu’une telle rencontre ait lieu dans une zone de sécurité » démilitarisée, dans les municipios de Pradera et Florida 12. On ne veut faire courir aucun risque aux prisonniers, aux négociateurs, au gouvernement, aux observateurs internationaux et à nous-mêmes, précise M. Reyes. Qu’Uribe retire les troupes pour trente jours, qu’il donne une date précise et, si on se met d’accord, on procède à l’échange une bonne fois pour toutes. »Les familles de captifs s’exaspèrent, aussi remontées contre le pouvoir que contre l’opposition armée. On est des familles du peuple, comme dit la guérilla, qu’elle nous rende nos muchachos », s’insurge Mme Orjuela, tandis que M. Mario Enrique Murillos, père d’un soldat, ne cache pas sa colère Nos fils s’étaient engagés pour le salaire, à cause du chômage, c’est aussi la question ! S’ils ont été faits prisonniers, c’est en défendant la patrie. Alors, que le chef de l’Etat nous tende la main ! »En décembre 2005, les gouvernements français, espagnol et suisse approchent Bogotá pour tenter de débloquer la situation. Cherchant jusqu’où pourrait aller le rapprochement entre les parties, les diplomates européens souhaitent œuvrer avec discrétion, et demandent la plus grande confidentialité au président. Alors, que fait Uribe ? s’emporte le commandant Reyes. Chaque fois que les Français ou la communauté internationale font une proposition, il la sabote ou, si elle lui convient, il se l’approprie pour avoir l’air généreux. » Le 14 décembre, en effet, oubliant » la discrétion requise, M. Uribe annonce en fanfare que, répondant à l’initiative européenne, il accepte d’établir une zone démilitarisée de 180 km2, à El Retiro Valle del Cauca. Uribe apparaît en conférence de presse... poursuit le commandant Reyes. Il déclare qu’il accepte la proposition et que, donc, on doit l’accepter. On ne la connaissait pas encore ! Elle ne nous est arrivée qu’après. » Intransigeance ? Mauvaise foi ? En termes prudents, Mgr Castro confirme implicitement le propos. Il y avait, à ce moment, un obstacle en termes de sécurité. Dans la formule envisagée, celle des FARC serait assurée par la communauté internationale. Mais qui c’est ? Un ambassadeur, un délégué ? Cela ne donne aux FARC, qui sont en guerre, aucune garantie. Et leur sécurité, ils ne la délèguent pas. Lancer la proposition à l’opinion publique avant de l’avoir communiquée à la guérilla a été une erreur lamentable, il fallait d’abord la consulter. »Après cet épisode, les insurgés ont tranché Tant qu’Uribe sera président, il n’y aura pas d’échange humanitaire. » Plongeant les familles de captifs – tout comme celles des guérilleros incarcérés – dans un profond désarroi. L’absence d’un véritable leader d’opposition, et le poids des paramilitaires – démobilisés en trompe-l’œil – dans la campagne électorale, par la menace et la coercition, ouvrent la voie à une probable réélection de M. le candidat – M. Carlos Gaviria – du Pôle démocratique alternatif centre gauche s’est prononcé pour l’échange humanitaire, celui qui s’est le plus avancé sur ce terrain est le candidat indépendant Alvaro Leyva. Electron libre issu du Parti conservateur, ex-ministre et surtout ex-négociateur, sous diverses présidences, avec plusieurs guérillas, il fait campagne en promettant l’échange humanitaire immédiatement et la paix en six mois ». En rencontrant, le 22 décembre 2005, ce prétendant relégué dans les sondages et marginalisé par les médias, M. Manuel Marulanda, le leader historique des FARC, lui a donné un coup de pouce évident. En annonçant, le 4 mars, qu’à la suite de leurs conversations les FARC sont disposées à libérer deux policiers – MM. Eder Luiz Almanza et Carlos Alberto Logarda –, l’opposition armée en fait implicitement son » candidat. Il n’en demeure pas moins que M. Uribe reste l’incontestable favori. S’il conserve le pouvoir, affirme-t-on à Bogotá, les pressions internationales auront leur rôle à jouer pour la prise en compte du sort des prisonniers. Mgr Castro les souhaite à demi-mot On est en syntonie avec elles, on les appuie. » Tout comme Mme Virginia Franco, mère du caporal Luis Alfonso Beltrán Franco, capturé le 30 mars 1998 à El Billar Caquetá On a beaucoup d’espoirs dans les pays qui appuient l’échange humanitaire. La communauté internationale, c’est très important pour nous. On sent une respiration, on sent un soulagement. » Du coup, et paradoxalement, le reproche fait à la mobilisation diplomatique de Paris en faveur de Mme Betancourt se retourne comme un gant Si l’on est pragmatique, sourit amèrement Mme Heyck, on conclut que c’est une “chance” qu’elle soit enlevée. Si la France ne faisait pas pression sur son cas, le gouvernement ne bougerait pas d’un millimètre, aussi bien pour elle que pour les autres prisonniers. »Maurice pouvez aussi aller voir là